Côté émotionnel, chez moi, c’est un peu les montagnes russes. Dans une même journée, je peux passer d’une joie extrême au désespoir le plus total. Je suis parfois émue aux larmes par la simple beauté d’un lieu. Il m’arrive régulièrement d’être bouleversée par des chansons, des livres, des séries télé ou des films. Et si encore je n’étais submergée que par mes propres émotions… Mais j’ai souvent l’impression d’être une éponge et d’absorber celles des autres. Et c’est comme ça depuis que je suis toute petite ! Vous aussi, on vous trouve “trop sensibles”, “à fleur de peau”, “trop émotifs”, “soupe au lait” ou “susceptibles” ? On vous reproche de “prendre les choses trop à coeur”, de “démarrer au quart de tour”, de “dramatiser”, de “jouer la comédie” ? Eh bien, comme moi et près de 20% de la population mondiale, vous faites peut-être partie des personnes hypersensibles (PHS). L’hypersensibilité émotionnelle peut épuiser, déstabiliser et même faire souffrir… Voici quelques pistes pour mieux vivre cette sensibilité exacerbée au quotidien.

Mathilde a 27 ans. Elle a toujours rêvé d’enseigner, et plus particulièrement, de devenir professeur de Sciences de la Vie et de la Terre. En 2015, elle obtient son CAPES (Certificat d’Aptitude au Professorat de l’Enseignement du Second degré) et touche du bout des doigts son rêve d’enfant. Mais cette même année, elle tombe malade, plutôt gravement. Déjà diagnostiquée Syndrome de Gilbert en 2012 et cœliaque (intolérante au gluten) en 2014, Mathilde doit faire face à une nouvelle pathologie. Elle nous raconte aujourd’hui comment elle parvient à rester optimiste malgré la maladie.

Hormis leur célébrité, savez-vous quel est le point commun entre Maya Angelou, Kate Winslet, Charlotte Gainsbourg, Emma Watson, Antoine de Caunes et Albert Einstein ? Si l’on en croit Kevin Chassangre et Stacey Callahan, auteurs du livre Cessez de vous déprécier ! Se libérer du syndrome de l’imposteur, ils auraient tous ressenti à un moment donné un sentiment d’imposture. Pas toujours reconnu, le syndrome de l’imposteur est pourtant assez répandu. 70% de la population tendrait à douter de sa légitimité un jour ou l’autre, ne serait-ce qu’une seule fois. Tout comme moi, vous avez souvent peur de ne pas être à la hauteur malgré vos précédentes réussites ? Vous avez parfois l’impression de tromper votre entourage ? Que celui-ci surestime vos capacités ? Vous ne vous sentez pas toujours dignes de recevoir leur amour ou leurs compliments ? Vous attribuez volontiers vos succès à la chance, à un heureux hasard ou à vos relations, plutôt qu’à vos compétences ? Poursuivez votre lecture, cet article est fait pour vous…

Aujourd’hui, je vous parle d’affirmation de soi ou plus exactement de manque d’affirmation de soi. Personnellement, j’ai mis un temps fou à m’affirmer. Et je sais que je suis loin d’être la seule dans ce cas. Je suis quasi sûre que vous vous êtes déjà retrouvés dans l’une de ces situations… Le patron qui décide de refaire le monde les vendredis soirs à l’heure où vous êtes censés quitter le bureau, mais vous n’osez rien dire de peur de vous faire mal voir. L’amie qui vous propose un ciné alors que vous rêvez de vous coucher tôt, mais vous acceptez pour ne pas la vexer. Le serveur qui vous apporte un morceau de viande sanguinolente alors que vous lui avez précisé bien cuit, mais vous ne dites rien par crainte de passer pour la casse-pieds de service. La mère ou la belle-mère envahissante à qui vous laissez faire sa loi sous prétexte de ne pas la blesser. Le collègue qui tente de vous refiler son boulot alors que vous croulez déjà sous les dossiers… Combien de fois avez-vous dit oui alors que vous mouriez d’envie de dire non ? La bonne nouvelle c’est que s’affirmer, ça s’apprend. Et je vais vous donner ici 6 astuces pour enfin oser dire non.

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