Savez-vous ce que je réponds inlassablement depuis des années quand on me demande comment je vais ? “Ça va, je suis fatiguée, mais ça va”. En réalité, j’ai négligé et sous-estimé ma fatigue depuis siiiii longtemps que je suis arrivée récemment au bord de l’épuisement. Comme 3 femmes sur 4, je suis exténuée, HS, complètement crevée. J’ai le cerveau ramollo. D’ailleurs, c’est bien simple, je n’ai pas publié d’article depuis 3 semaines… Alors, après une petite baisse de moral passagère, plus question de me laisser abattre ! J’ai suivi récemment la formation en ligne Libérez -vous de la fatigue ! Mieux la connaître pour mieux la surmonter du Dr Jean-Loup Dervaux. Voici donc 8 conseils pour évacuer la fatigue physique, morale ou intellectuelle et éviter de sombrer dans la déprime ou la dépression.

Identifiez le type de fatigue dont vous souffrez

Cette étape est indispensable car “il y a autant de fatigues que de fatigués” comme le souligne Jean-Loup Dervaux. Fatigue signal (dite normale), fatigue d’environnement (due au stress ou l’hygiène de vie), fatigue de tempérament (liée au profil psychologique ou biorythme de l’individu) ou fatigue alarme (épuisement total ou burn out). Avant d’envisager quoi que ce soit, faites le point sur votre fatigue, seuls ou accompagnés d’un professionnel de santé.



Déterminez les causes de votre fatigue

Les causes de la fatigue sont également très différentes d’une personne à l’autre. Stress lié au mode de vie, au contexte familial ou professionnel, aux soucis et contrariétés de la vie quotidienne, au surmenage, au non respect des rythmes biologiques, à la crainte de l’avenir, à un événement (deuil, séparation), aux mauvaises habitudes (tabac, alcool, alimentation) ou encore à un trop grand don de soi. Pour agir, il faut remonter à la source du problème !

Reposez-vous

La fatigue peut s’accompagner de troubles du sommeil. Vous pouvez être fatigués après avoir dormi ou être fatigués sans réussir à dormir. C’est l’insomnie ! Le 1er réflexe à adopter est donc le repos. Chez vous, dans une résidence secondaire, en thalassothérapie, au camping… Peu importe. Le but est de vous isoler des facteurs stressants pour retrouver un vrai sommeil réparateur. N’hésitez pas à compléter avec des siestes si nécessaire.

Détendez-vous

L’heure est à la relaxation profonde. Les massages sont parfaits car ils apportent bien-être tout en éliminant les toxines et en drainant votre organisme… D’autres techniques comme le yoga, la sophrologie ou la méditation sont particulièrement recommandées car très utiles pour lutter contre les états de stress passagers ou chroniques. Si, comme moi, vous avez du mal à méditer seuls, lisez mon article “6 conseils pour réussir à méditer régulièrement”.

Aidez-vous des médecines naturelles

L’acupuncture pour stimuler les points énergétiques et réguler les énergies corporelles, les cures d’oligo-éléments (manganèse, phosphore, lithium, fer), de minéraux, de vitamines (A, C, B1, B6, E…), l’homéopathie, la phytothérapie (plantes stimulantes, anti-stress ou dépuratives) ou l’aromathérapie (huiles essentielles anti-déprime et anti-stress)… Les médecines douces peuvent vous aider à vous rebooster.

Faites-vous plaisir

La fatigue joue sur le moral et vous rend triste et mélancolique ? Faites des choses qui vous font du bien. Changez-vous les idées et aérez-vous ! Si vous souffrez d’une fatigue physique, restez softs : marche, petites balades en vélo, jardinage, bricolage, natation… Essayez de privilégier les activités qui vous occuperont l’esprit tout en vous délassant comme le cinéma, le théâtre, les concerts, la musique ou encore la lecture.

Revoyez votre hygiène de vie

Eh oui, vous n’y échapperez pas ! Je ne vous dis pas de ne plus vous faire de petits plaisirs, mais on limite l’alcool, le tabac et les tranquillisants. On pratique une activité physique régulière pour éliminer les toxines et le stress. On privilégie une alimentation équilibrée avec des fruits et légumes frais pour leur richesse en oligo-éléments, sels minéraux et vitamines. Vous trouverez plein d’exemples dans l’article “Top 5 des aliments bons pour le moral”.

Entourez-vous de personnes positives

Fatigués ou non, c’est une règle d’or à toujours, toujours appliquer. J’ai souri il y a quelques temps en voyant passer cette citation sur Facebook : “Avant de penser que vous déprimez, vérifiez que vous n’êtes pas juste entourés de cons.” (ou un truc dans le genre). C’est ça ! Si vous souffrez d’une fatigue morale, ne restez pas seuls mais par pitié, entourez-vous de gens que vous connaissez bien, qui vous font rire et vous apportent du positif.

Pour aller plus loin

Chronofatigues – Quelle est la vôtre ? Traitements naturels et prévention du Dr Jean-Loup Dervaux
De la fatigue au surmenage – Causes – Mécanismes – Solutions du Dr Jean-Loup Dervaux
“Libérez -vous de la fatigue ! Mieux la connaître pour mieux la surmonter” du Dr Jean-Loup Dervaux.

Pour conclure

Ce que je retiens de cette expérience c’est qu’il ne faut vraiment pas nier ou minimiser l’état de fatigue. Il n’y a pas de honte à être fatigués et ça ne sert absolument à rien de tirer sur la corde. Votre corps vous le fera payer un jour, croyez-moi. Le problème quand on attend trop c’est qu’on peut arriver à un point où la fatigue change notre façon de penser et de percevoir les choses. Même un optimiste peut voir la vie en gris, se sentir morose et submergé par les obstacles… Alors on ne plaisante pas avec ça. On se repose dès les 1ers signes de fatigue et en s’aidant si besoin des médecines douces. Evidemment, si vous en ressentez le besoin et selon la cause de votre fatigue, n’hésitez pas à vous faire suivre par un psychologue.

Source

Le site de Weelearn


Crédit photo : Freepik.

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7 Commentaires

  1. Isabelle

    Que tout ceci est juste ! Le côté pernicieux de la fatigue est justement que passé un certain seuil, un cercle vicieux s’enclenche qui débouche sur des insomnies. Il faudrait mieux réagir avant d’en arriver là, mais comme il est difficile, surtout dans une société de performance, de s’avouer que l’on est fatigué et prendre du repos ou de la distance. C’est pourtant salutaire.

    Je ne suis pas passé loin du burn out en 2015 en raison d’un surmenage professionnel : situation de crise tendant à devenir la norme, niveau d’exigence envers moi-même trop élevé, famille non réceptive continuant à trop attendre de moi… J’ai bien failli basculer. Heureusement que j’ai eu une sérieuse alerte qui m’a fait ouvrir les yeux à temps sur ma situation réelle. J’ai mis du temps à redresser la barre. Heureusement sans trop de dégâts. Ça m’aura au moins servi à dorénavant identifier les signaux d’alerte et prendre les mesures necessaires quand j’en ai besoin : je ne veux jamais me retrouver cette situation.

    Et effectivement, sous l’emprise d’une trop grande accumulation de fatigue, on perd son objectivité, on surréagit, on ne voit que le pire. C’est comme avoir des œillères qui font qu’on perd son bon sens. Il est alors indispensable de décrocher. Il faut de la volonté pour y arriver car on est pris dans une spirale dont il est difficile de se soustraire, mais quelque soit la situation, même si on ne peut y échapper (maladie, séparation…) il faut prendre un peu de recul et faire le point sur les activités que l’on a autour : qu’est-ce qui me fait du bien et que je garde, et qu’est-ce qui n’est pas primordial et ajoute encore à ma fatigue que je peux mettre au moins temporairement de côté. Et attention à la tentation de mettre entre parenthèses l’activité physique, elle ne fatigue pas au contraire, elle recharge les batteries !

  2. Merci Isabelle pour ton commentaire dans lequel je me retrouve beaucoup ! Le perfectionnisme peut s’avérer dangereux et c’est vrai que quand les autres ont l’impression que l’on sait tout gérer les doigts dans le nez, ils ne réalisent pas vraiment je crois quand on dit qu’on n’en peut plus, qu’on ne peut plus tout gérer, qu’on a besoin d’aide (déjà que la plupart du temps, ça demande un effort de l’admettre lol). Depuis cet article, je me suis justement remise au sport quotidien. Je me lève 1/2h plus tôt depuis lundi pour me faire une petite séance et ça fait drôlement du bien, même si je me sens un peu rouillée 🙂

  3. Je n’arrive pas a remonter la pente. Je le sens fichue, je survis pourquoi ?
    Plus aucun goût a qvivrz. Je suis seule, sans enfant, j’ai abandonné ma maison ou l’on ex concubin me maltraitait. J’ai 62 ans , la justice ne nous protège pas, nous les victimes.
    Reste a mourir.

  4. Bonsoir Radoux, je ne vois votre message que maintenant, je rentre de WE. Je comprends votre désarroi… Je ne sais pas combien de temps vous avez subi les maltraitances de votre ex-concubin, ni depuis combien de temps vous vous êtes libérée de cette situation. Après ce que vous avez vécu, c’est tout à fait normal de ressentir ce passage à vide. Moi-même, j’ai eu des hauts et des bas dans ma vie. Avant de prendre la décision de devenir positive, j’ai connu de grands moments de tristesse et de solitude parce que j’ai aussi vécu des choses très difficiles. Il faut du temps pour vous reconstruire, c’est normal, mais je vous garantis que la mort n’est pas la seule solution ! Vous n’avez pas d’enfants, mais vous avez sûrement des amis et/ou des membres de votre famille qui tiennent à vous et qui vous aiment. Peut-être que ça peut vous faire du bien de consulter un professionnel pour surmonter ce moment difficile. J’ai été suivie par une psychologue l’année de mes 30 ans et ça m’a fait le plus grand bien. Parfois, on a besoin d’être épaulés, ce n’est pas de la faiblesse. La vie n’est pas finie à 62 ans… Il y a sûrement quelque chose qui vous passionne, que vous avez peut-être mis de côté pendant tout ce temps, une passion avec laquelle vous pourriez renouer, qui vous permettrait peut-être aussi de rencontrer de nouvelles têtes, de sympathiser avec des personnes bienveillantes. Je vous souhaite beaucoup de courage et vous envoie vraiment toutes mes pensées les plus positives.

  5. J’ai enfin retrouvé ma maison , vidée de Mes meubles et saccagée. J’ai porté plainte voilà 2 mois. Je n’ai pas d nouvelles. Je suis toujours très fatiguée car il faut remettre la maison en état et financièrement je ne peux pas prendre d’entreprise de nettoyage. Je fais ce que je peux . Je suis épuisée
    Mon psy m’aide, les Ad et anxiolytique : je le pose la question de savoir si c’est les bons. Mon médecin dit oui, mais moi, je ne vois pas de grand progrès.
    C’est cette fatigue physique qui m’ennuie

  6. Bonjour Radoux, je veux bien croire que vous soyez fatiguée avec ce qui vient de vous arriver… Fatigue physique pour remettre votre maison en état et peut-être étiez-vous déjà fatiguée avant ? Le stress, j’imagine également. Nous ne sommes pas des machines. Quand nous tirons trop sur la corde, souvent le corps nous le rappelle ! Je crois que vous avez vraiment besoin de repos. Votre médecin peut peut-être vous prescrire des vitamines, du magnésium, de la vitamine D ou du Cuivre, or, argent pour vous rebooster un petit peu. Courage en tout cas !

  7. Annick Radoux

    Bonjour,
    Je vous remercie de vos encouragements.
    Mon problème ce sont les insomnies.
    Je n’arrive pas à dormir plus de 5 h par nuit.
    Je suis seule. Peu d’amis ( 3).
    Je ne peux pas être sans cesse a les solliciter
    Dur

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