Oui, commençons par le commencement… Je vous parle d’optimisme et de pensée positive depuis des années maintenant sur ce blog, mais c’est quoi au juste un optimiste ? Quand je discute avec certains, je dois vous avouer que j’ai parfois les poils qui se hérissent, alors je crois qu’une petite mise au point gentille s’impose. Faites-vous, vous aussi, partie de ces personnes qui voient les optimistes comme de grands naïfs (pour ne pas dire des imbéciles heureux) ? Des personnes tout le temps positives quoi qu’il arrive (et parfois agaçantes grrrr) ? Des gens un peu déconnectés de la réalité ? Allez, avouez… Promis, je ne vous en voudrai pas. Sans rancune, je vous propose de découvrir dans cet article, ma propre définition de l’optimiste et vous verrez qu’il n’est rien de tout cela.

C’est quoi pour vous un optimiste ?

Avant de rédiger cet article, j’ai sondé mon entourage qui s’est gentiment prêté au jeu. La consigne était simple : me définir en quelques mots une personne optimiste (sans s’en référer à Google). Voici donc le profil type de l’optimiste obtenu en croisant leurs différentes définitions : un optimiste sait voir le positif dans toutes les situations même les pires. Il se reconnaît à son sourire, à sa rage de vivre. C’est quelqu’un qui a la niaque et aime rire. Il croit en lui, mais aussi en l’humanité. Il a la capacité de communiquer son optimisme autour de lui et trouvera toujours le petit mot qui rend plus heureux ou fait sourire. Il voit la vie du bon côté, la vie en rose. Pas mal comme résultat, non ?

Ma définition de l’optimiste

Le terme “optimisme” vient du latin optimus qui signifie “meilleur”. L’optimisme et le pessimisme sont des états d’esprit, des façons différentes de penser, de voir les choses et donc d’appréhender les événements. Verre à moitié plein ou à moitié vide : tout est question de perception, du regard que chacun porte sur la vie et sur ce qui lui arrive. Les optimistes ont une disposition naturelle à se concentrer sur le positif et s’attendent à ce que tout se passe bien. Si ce n’est pas le cas, pas question de se laisser abattre au 1er contretemps. Quand un optimiste rencontre un obstacle dans un domaine de sa vie, cela n’impacte pas les autres, contrairement au pessimiste qui a tendance à généraliser. Il ne pensera pas non plus systématiquement que tout est de sa faute et sa positivité lui permettra toujours de trouver une solution.

3 idées reçues sur les optimistes

L’optimiste est naïf

Non, l’optimiste n’est pas une espèce d’imbécile heureux un peu “cucul la praline” qui vit 24 heures sur 24 dans le monde merveilleux de Disney en affichant un sourire béat. C’est juste quelqu’un qui a fait le choix de se focaliser davantage sur le positif, sur ce qui va bien dans sa vie plutôt que de se laisser submerger continuellement par les pensées négatives. Alors, oui, il sera plus enclin à voir le beau en toute chose et vous pourrez trouver un peu ridicule la façon qu’il a de s’extasier devant la beauté d’une fleur ou d’un papillon, mais détrompez-vous, il est loin d’être benêt. A bon entendeur, salut !

Une personne optimiste est tout le temps positive

Ce n’est pas parce que vous avez un tempérament plutôt optimiste que vous devez obligatoirement avoir le sourire jusqu’aux oreilles tous les jours. Heureusement d’ailleurs car ça serait un peu flippant. Nous sommes des êtres humains et pas des robots. Alors, bien sûr, les optimistes peuvent aussi être parfois submergés par leurs émotions, avoir des petits coups de mou, pleurer, râler, s’énerver, douter… On n’est jamais 100% positif ou négatif ni complètement optimiste ou pessimiste dans la vie, mais nous avons une tendance à pencher naturellement vers l’un ou l’autre de ces modes de pensée.

Les gens optimistes sont dans le déni de la réalité

Être optimiste, ce n’est pas se voiler la face ou faire l’autruche en se répétant inlassablement “Je vais bien, tout va bien”. Exit la méthode Coué ! Certes, les optimistes se représentent la réalité à travers leur état d’esprit positif, mais ils ne font pas pour autant comme si les difficultés n’existaient pas. Ils ont simplement conscience que celles-ci font partie de la vie et ne sont que passagères. C’est pourquoi, ils font en sorte de ne pas trop s’attarder sur le négatif. Ils ont également suffisamment confiance en eux pour savoir qu’ils sont capables de les surmonter et gardent donc foi en une issue favorable des situations malgré l’adversité.


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L’optimisme, ça se travaille !

De la même manière que vous avez pu apprendre à marcher, écrire, lire, conduire ou parler une langue étrangère, vous pouvez apprendre à devenir plus optimiste. J’en suis la preuve vivante (30 ans de pessimisme à mon actif !) et les découvertes en neurosciences le confirment. Si nous avons longtemps cru que le développement du cerveau s’arrêtait à l’âge adulte, une fois la croissance physique terminée, les progrès de la science nous montrent aujourd’hui qu’il n’en est rien. Notre cerveau a la capacité de se transformer et de s’adapter tout au long de notre vie. C’est ce qu’on appelle la neuroplasticité. Cela signifie que, quel que soit votre âge, avec de l’exercice répété, vous avez la capacité de “recâbler” les voies neuronales de votre cerveau et de modifier vos vieilles habitudes et croyances, y compris un mode de pensée négatif.

Pour aller plus loin

Je ne sais pas vous, mais de mon côté, je ne crois pas au hasard. Si vous lisez ces lignes, vous voulez sûrement apprendre à positiver, mais vous ne savez peut-être pas comment faire ni par où commencer. Je suis passée par là moi aussi… C’est exactement ce qui m’a motivée à créer le Challenge “30 jours pour positiver” : vous donner une méthode simple avec toutes les clés qui m’ont permis de devenir plus positive et heureuse.Challenge 30 jours pour positiver - Blog Etre optimiste> Cliquez ici pour en savoir plus sur le Challenge “30 jours pour positiver”

Pour conclure

J’espère que cet article permettra d’avoir une idée un peu plus juste de la réalité. Ni benêt, ni imbécile heureux affichant un sourire béat 365 jours par an, l’optimiste a juste choisi de voir et prendre la vie du bon côté. L’optimisme n’est rien de plus qu’un mode de pensée qui peut s’apprendre, tout comme le pessimisme peut se “désapprendre”. Et c’est une excellente nouvelle si actuellement votre tempérament pessimiste vous rend tristes, vous empêche d’atteindre vos objectifs ou de profiter pleinement de la vie. Rien n’est perdu ! Gardez cependant à l’esprit que changer vos habitudes prendra plus ou moins de temps (de 18 à 254 jours avec une moyenne de 66 jours d’après une étude menée par Phillippa Lally, chercheuse en psychologie de la santé à l’University College de Londres). Alors, courage, patience et persévérance !

Sources

Lally Phillippa, Van Jaarsveld Cornelia H. M., Potts Henry W. W., Wardle Jane, How are habits formed : modelling habit formation in the real world, European Journal of Social Psychology, 2009.

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Crédit photo : Deposit photo

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