Je ne sais pas vous mais, pour ma part, j’ai toujours eu très peur de ne pas vivre pleinement ma vie. L’idée de me réveiller un jour à 60 ans et de constater que j’étais totalement passée à côté de l’essentiel m’a longtemps terrifiée. Nous agissons souvent comme si nous avions énormément de temps devant nous, mais finalement, nous ne savons pas si c’est le cas… Alors existe-t-il un moyen pour être sûrs de vivre pleinement et sans regrets ? De ne pas perdre son temps inutilement avec des choses sans importance ? De ne pas faire fausse route ? Dans cet article, je vous donne 5 pistes à explorer pour profiter de la vie au maximum. Ces 5 clés sont issues du best-seller international Les 5 regrets des personnes en fin de vie de l’Australienne Bronnie Ware. Un ouvrage rédigé à partir de témoignages de patients en fin de vie recueillis quand elle exerçait encore en tant qu’infirmière en soins palliatifs. Une formidable source d’inspiration dont il serait dommage de se priver !

Clé n°1. Je vis ma vie comme je l’entends

Regret n°1 des personnes en fin de vie : “Je regrette de ne pas avoir eu le courage de mener une vie en restant fidèle à moi-même, plutôt que la vie que les autres attendaient de moi”. Ce n’est pas facile de s’affirmer face aux diktats de la mode, de la société ou même face à nos parents. Nous avons tous un besoin viscéral des autres, d’être acceptés et aimés. Eh oui, l’une de nos peurs archaïques est celle d’être abandonnés ou rejetés du clan car à l’ère de nos ancêtres préhistoriques, c’était la mort garantie ! Alors, nous nous adaptons très tôt aux autres et à ce qu’ils attendent de nous, jusqu’à en oublier parfois nos propres envies. Vivre pleinement, c’est vivre en accord avec soi-même et ses valeurs. C’est écouter sa petite voix et suivre son propre chemin, pas celui que les autres veulent pour nous. C’est assumer fièrement ses choix de vie, sans peur du qu’en-dira-t-on. Comme le disait John Atkinson : “Décidez de ce que vous ferez de votre vie, sinon quelqu’un d’autre le fera pour vous.”

Clé n°2. Je consacre mon temps à l’essentiel

Regret n°2 des personnes en fin de vie : “Je regrette d’avoir travaillé autant”. L’un des principaux regrets des mourants est de ne pas avoir consacré leur temps à l’essentiel, et plus particulièrement d’avoir accordé trop de temps à leur travail au détriment de leurs proches. Ça fait réfléchir, n’est-ce pas ? De quoi vous rappellerez-vous sur votre lit de mort ? Des liens que vous avez créés avec vos enfants, votre partenaire, vos amis ou des réunions interminables à refaire le monde au travail le vendredi soir ? Pourtant, dans la réalité, combien sommes-nous à nous laisser prendre au piège ? Le temps passé dans les embouteillages, les transports en commun, en déplacement, sur notre lieu de travail ou à développer notre activité… Tout cela empiète sur le temps dédié aux gens qui comptent pour nous. Pour vivre heureux et sans regrets, il est donc essentiel d’apprendre à gérer vos priorités, votre temps, et de le consacrer à ce qui est essentiel pour vous.

Clé n°3. J’ose exprimer mes sentiments

Regret n°3 des personnes en fin de vie : “Je regrette de ne pas avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments.” Bien sûr que ça demande du courage de partager ses sentiments, de s’ouvrir, d’être sincères, de se mettre à nu, d’accepter de baisser la garde et de se montrer vulnérables. Et encore plus si vous souffrez de la blessure de rejet… Mais c’est aussi seulement comme ça que les autres pourront vous connaître tels que vous êtes vraiment. Selon moi, cette authenticité est la condition sine qua non pour nouer des liens plus profonds et solides avec les autres, pour être aimés pour ce que vous êtes et non pas pour l’image que vous voulez bien donner de vous. C’est le risque à prendre pour passer à un niveau d’intimité supérieur et vivre sans rien regretter.

Clé n°4. Je cultive les liens avec mes amis

Regret n°4 des personnes en fin de vie : “Je regrette de ne pas être resté en contact avec mes amis.” On crée des liens à l’école, au collège, au lycée, à l’université, puis on vieillit. Quelquefois on déménage aussi. On fonde notre famille. On court à droite, à gauche. On peine à trouver des créneaux communs dans nos agendas de ministres pour se voir et la distance s’installe… Un petit mail, un SMS ou un coup de fil, ce n’est pas si compliqué pour maintenir le contact avec nos vieux amis. Si vous avez la chance d’avoir des personnes bienveillantes et loyales, avec qui vous partagez des valeurs communes, qui vous comprennent sans vous juger, vous aiment et vous acceptent comme vous êtes, alors gardez-les précieusement. Beaucoup de gens réalisent trop tard l’importance de l’amitié, rattrapés par la solitude de leurs vieux jours. Ne laissez pas la vie, votre carrière ou vos obligations familiales se mettre en travers de vos amitiés les plus chères sous peine de le regretter un jour.

Clé n°5. Je m’autorise à être heureux

Beaucoup de personnes comprennent trop tard que le bonheur est un choix. Bien sûr, la vie est faite de hauts et de bas, de joies et de peines… On ne peut pas être heureux à 100% tout le temps, mais on a toujours le choix dans la vie. On peut décider de ne rien faire ou chercher des solutions pour être plus heureux et essayer de voir les choses différemment. Loin de moi l’idée de juger hein. Je suis très longtemps restée moi-même dans la passivité à me morfondre et me victimiser. Ayez conscience que vous pouvez toujours agir dans ces moments-là. Vous pouvez aussi vous faire accompagner par un thérapeute, un psychologue ou un coach de vie si besoin. Nous avons également aujourd’hui à disposition de nombreux livres de développement personnel pour nous aider. Nous pouvons tous être plus heureux, mais la 1ère étape est, en effet, de se l’autoriser !


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Pour aller plus loin

Livre Les 5 regrets des personnes en fin de vie de Bronnie Ware
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Pour conclure

Avec son livre, Bronnie Ware nous donne de belles leçons de vie. Personnellement, ma peur de ne pas profiter de la vie m’a toujours poussée à vivre à fond, à aller au bout de mes rêves et de mes envies, à me dépasser, évoluer et essayer de savourer chaque instant au maximum. Je réalise à présent que c’est une chance ! La plupart des gens vivent souvent comme s’ils avaient énormément de temps devant eux. C’est peut-être effectivement le cas, mais peut-être pas… On n’en sait rien ! Alors dans le doute, carpe diem. J’adore cette citation de Joan Baez : “Vous ne pouvez choisir ni comment mourir, ni quand. Mais vous pouvez décider de comment vous allez vivre. Maintenant.” Pour ma part, je veux profiter de mes proches, expérimenter, m’amuser, voyager, faire des rencontres,  aider les autres, me rendre utile, apporter ma petite pierre à l’édifice, mais surtout être heureuse ! C’est ça, tout compte fait, ma vision de la réussite. Et vous, sur quoi avez-vous envie de mettre la priorité ?

Source

Les 5 regrets des personnes en fin de vie de Bronnie Ware

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Crédit photo : Deposit photo

Article initialement publié le 24/09/2016 – Mis à jour le 18/08/2022.

6 Commentaires

  1. Isabelle

    C’est un beau programme… et c’est aussi le mien. Malheureusement, il faut souvent avoir vécu une très mauvaise passe pour prendre conscience que ce qui compte vraiment dans la vie c’est ça et uniquement ça. En ce qui me concerne j’ai vécu plusieurs années difficiles dont 2015 fut la pire mais il m’a fallu en passer par là pour avoir le déclic, pour me rendre compte que la vie que je vivais était celle que je créais, et que si je voulais la vivre autrement, c’était à moi de l’envisager sous un autre angle. J’ai aujourd’hui 44 ans et j’ai le sentiment de m’être réveillée tardivement. Le chemin est long mais maintenant j’ai vraiment le sentiment d’être davantage alignée, en accord avec mes valeurs. Ma vie n’est pas révolutionnée pour autant, mon couple, ma famille, mon travail, rien n’a changé, et pourtant tout est différent.

  2. Oui, Isabelle, je suis assez d’accord avec toi. C’était justement une réflexion que je me faisais il y a peu que nous changions souvent après une épreuve, une situation difficile mais pas que… Le fait de devenir mère m’a fait aussi prendre conscience de beaucoup de choses. Connaître ses valeurs est fondamental, je me suis penchée tardivement sur la question et pourtant quand on y réfléchit, c’est tellement évident. C’est la clef, la base pour tout… Couple, travail, amitié…

  3. christophe L.

    Bonjour,
    Faites le plein de bonne humeur.

  4. Fabienne

    A bientôt 60 ans, je prends conscience que je suis passée à côté de ma vie.
    Je me suis de tout temps consacrée aux autres. J’en ai fait mon métier d’ailleurs.
    Aujourd’hui j’ai envie de sortir de cette spirale infernale dans laquelle je me suis enfermée toute seule.
    J’ai décidé de m’occuper de moi. De prendre du temps, du recul
    Le plus difficile pour moi c’est de concrétiser ces envies. Je n’arrive pas à sauter le pas. Il faudrait déjà que je change de travail ou que je travaille à mi temps. Mais il y a toujours cette peur de manquer., financièrement parlant. Je vis seule, pas étonnant avec le rythme de travail que je m’impose.
    Bref, il y a encore beaucoup de freins qui m’empêchent d’avancer et de m’épanouir.
    Mais je reste positive. J’ai encore un peu de temps devant moi pour changer les choses.

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